De 2016 à 2020

Septembre 2016, je me déclare en tant que freelance en communication. Ma passion devient mon activité principale. Me voilà à écouter, soutenir, aider, conseiller des passionnés qui ont eu la force et l’ambition de créer leur activité. Je suis passionnée, j’enchaîne les salons, les rendez-vous clients, les projets… Et puis, vient Septembre 2020, ma petite entreprise a déjà 4 ans. Il est temps de passer du statut de freelance/micro-entrepreneur à SARL. Les projets s’accumulent, les collaborations s’enchaînent, les nouvelles idées prennent forme, le chiffre d’affaire se développe et les opportunités aussi… un recrutement puis deux recrutements, la location des bureaux, l’administratif prend peu à peu un peu plus de place, les démarches, la comptabilité, le juridique… je croule sous les dossiers, je n’ai plus de week-end, le temps me paraît long. J’ai toujours cette même volonté que d’accompagner les entrepreneurs d’un point de vue stratégique autour de la communication et de la présence digitale mais aujourd’hui… je n’ai plus la force, j’ai la tête pleine.

Qui suis-je ?

J’ai comme l’image de quelqu’un qui lutte pour garder la tête à la surface de l’eau. L’objectif ? ne pas couler. Non je ne parle pas de faire couler ma boîte mais plutôt que de couler moi-même ! Et puis, il y a l’entourage, celui qui pense que votre vie est parfaite parce que votre entreprise existe. 

« Allo! Ca va? Et ton entreprise? T’as signé des nouveaux contrats? « 

« Alors, l’entreprise ça roule à ce que je vois, tu as la belle vie! »

« Aucune raison de te plaindre les affaires roulent »

« Tu sais, tu devrais être heureuse car le jour où ça ira moins bien, tu n’auras que tes yeux pour pleurer »

« Mais écoute, c’est positif tout ça, ça se développe, c’est génial! »

Ok… mais à quel moment on se soucie de moi ? À quel moment on se demande si j’ai les épaules pour ? À quel moment on oublie le créateur, l’essence même du projet, celui qui permet à l’entreprise de tourner ? À quel moment on se soucie davantage de l’entreprise plutôt que de la personne qui est à sa tête ? Comme si, si l’entreprise s’effondrait c’était plus grave que si l’entrepreneur s’effondrait lui-même.

À la rencontre de soi

Alors petit à petit, sans le vouloir, on passe de l’entrepreneuse ambitieuse à la chanceuse, on passe de vivre à survivre, travailler à s’acharner, apprécier le temps à courir après le temps… et ainsi va la vie d’une Freelance pour qui l’activité s’est développée un peu trop vite. Mais est-ce réellement ça le problème ?

J’ai longtemps cru que mon célibat me murait dans une solitude qui me renfermait expressément sur mon activité. J’ai longtemps cru que j’étais seulement la travailleuse, l’entrepreneuse aux mille projets, j’ai longtemps cru que j’étais celle dont on ne se souci pas. J’étais devenue L’ENTREPRENEUSE et rien d’autre que ça… enfin ça, c’est ce que je croyais. Et puis, sur un pile ou face… je suis partie à l’aventure.

J’ai voyagé pendant 1 an, j’ai parcouru 5 pays, j’ai rencontré d’incroyables personnes… Il y a eu la période covid qui m’a permise d’appliquer ce que cette année de liberté m’avait enseignée : la « Lucille Brousse », en tant que personne à part entière. 

Réconciliation avec l’entrepreneuse

Puis arrivée en 2021, notre ami covid un peu moins présent, je suis partie 5 mois en Martinique. Dès mon arrivée, de longs échanges sont alors nés entre moi-même et l’entrepreneuse qui est en moi. Non sans dégât, non sans larme, non sans peine, non sans joie. Un long combat qui m’a permis petit à petit de comprendre le fonctionnement de ces deux personnes. Non pas que je sois atteinte d’un trouble de la personnalité. Mais un réel duel entre deux envies, deux besoins, deux aspirations… dans un seul et même corps. À force de travail, de rigueur, d’écoute, d’acceptation et de pardon… mon bien-être et celui de l’entrepreneuse qui est en moi sont de plus en plus en phase. Que ce soit dans ma vie perso que dans ma vie pro, tout semble s’aligner enfin.

J’ai enfin l’impression de prendre l’air, de sortir la tête de l’eau, d’apaiser le feu qui est en moi et d’être moins opressée par la terre.

Une évidence s’est posée à moi : Quels sont les éléments que je sollicite en tant que dirigeante de ma société avec à charge une équipe et des responsabilités ? La réponse était sans appel. Je sollicite principalement la terre et le feu tandis que l’eau et l’air sont largement délaissés.

Comment voulez-vous donc que je sois heureuse si au quotidien je ne suis pas en harmonie avec les éléments que je rencontre ?

C’est ça oui ! La lutte est finie. La lutte entre Lucille et Lucille Brousse la dirigeante est terminée. En passant à l’action, en faisant des choix, en m’écoutant, j’ai ré-équilibré les 4 éléments qui me composent.

Parce que oui, nous sommes tous composés des 4 éléments.

Hypocrate le dit :

C’est important qu’un organisme soit en équilibre avec les 4 éléments. D’une part, par rapport à son environnement lui-même et, d’autre part, que chaque élément soit en équilibre entre eux.

S’en est suivi un gros travail quant au fait de prendre de grandes décisions et surtout de remettre du coeur à l’ouvrage en ré-équilibrant les missions/actions/rôles pour équilibrer les éléments et qu’ils correspondent aux mieux à mes éléments de prédilections.

Ainsi, j’ai pu ressentir une juste connexion avec de justes énergies au juste moment.

 

Le coeur de ce concept

Ma mission est alors apparue comme claire et limpide : vous permettre de prendre soin de l’entrepreneur qui est en vous, de raviver sa flamme s’il en a besoin, de ressourcer et recharger ses batteries afin d’atteindre un équilibre qui emmène un bien-être tant personnel que professionnel.

J’ai donc travaillé, peaufiné ce nouveau bébé. Je me suis formée auprès de Sandra Dania, astrologue, éveilleuse de conscience et auteure, afin d’approfondir ma connaissance des 4 éléments et de comprendre l’impact qu’ils ont sur l’environnement et aussi sur nous-même.

 

La naissance de Talky Baobab

En parallèle de ce cheminement, durant mes 5 mois en Martinique, dans l’unique but de prendre soin de moi, j’ai profité de la mer, de la plage et puis j’ai commencé le yoga.

À la suite d’une séance de yoga, comme après chaque séance, j’ai écrit… j’ai beaucoup écrit et puis, suite à une accumulation d’idées, je me suis retrouvée à écrire Rocky Balboa.

Et parce que je ne suis pas du genre à m’arrêter à une seule idée… naturellement, j’ai écrit autour.

Qu’est-ce que cela m’inspire ? J’ai regardé l’histoire de Rocky et puis il m’a inspiré.

Puis, j’ai cherché des contrepèteries… Qu’est-ce que Rocky Balboa pourrait m’évoquer ?

Et puis… j’ai écrit : TALKY BAOBAB.

Mais qu’est-ce qu’un Baobab ?

  • Il a une réelle histoire marquée d’une culture ancrée
  • Il a des racines imposantes
  • Il est fort et grand
  • Il résiste contre vents et marrées à tout ce qui peut l’impacter
  • Il sait se nourrir grâce à la terre, à l’oxygène, à l’humidité de son environnement et à la chaleur du soleil
  • Il est équilibré
  • Il sait se développer avec pleins de grandes/petites branches

Puis, qu’est-ce que veut dire Talky ?

  • Quelqu’un de bavard
  • Quelqu’un qui parle
  • Quelqu’un qui sait s’exprimer

Et puis, j’ai continué mes recherches et Antoine de Saint Éxupéry a écrit dans le Petit Prince :

Les baobabs, avant de grandir, ça commence par être petit.

Comme tous, comme tout projet, toute envie, toute ambition… comme nous.

Les deux réflexions : ces deux mots et puis ce long travail se sont rencontrés.

C’est ici, qu’est né Talky Baobab.

Alors, pour résumer :

Talky Baobab aide toute personne en perte d’élan, surcharge mentale, peur d’échouer, peur de se lancer, bloqué dans son projet, ralenti dans le développement de son activité à raviver/allumer sa flamme, à s’exprimer, à rayonner, à partager grâce à une analyse de leur profil et la mise à disposition d’outils pratiques, de témoignages inspirants, d’expériences uniques.